10 août 2022
10 août 2022

Décès du premier Supérieur général et fondateur

Vénérable Père Léon Jean du Cœur de Jésus DEHON
(14 mars 1843 - 12 août 1925)


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Profil biographique

Père Léon Jean du Cœur de Jésus Dehon. Fondateur et premier Supérieur général (28 juin 1878 – 12 août 1925). Il est né le 14 mars 1843 à La Capelle (France). Il a été ordonné à Rome le 19 décembre 1868. Il a rédigé les Constitutions le 31 juillet 1877 et a fait sa première profession le 28 juin 1878, date de la fondation de l’Institut. Et il est décédé à Bruxelles le 12 août 1925. Il est enterré dans l’église de Saint-Martin, fondée par lui, à Saint-Quentin (France).

Lettre Circulaire du P. L. Philippe
à l’occasion de la mort du P. Fondateur : 23.08.1925

Les sources surnaturelles

Remontons aux sources surnaturelles où [P. Dehon] s’alimentaient cette énergie dans le devoir et cette industrieuse délicatesse de cœur. Il me semble que la doctrine spirituelle, et, partant, le fondement de la vie intérieure de notre Très Bon Père peuvent se ramener facilement à la vie d’union avec Notre Seigneur.

La maladie de notre saint fondateur et plus particulièrement les interminables nuits d’insomnie n’étaient qu’une prière continuelle. Cette prière se faisait plus ardente et plus suppliante lorsque de grand matin on apportait la sainte eucharistie au vénéré malade. Les premiers jours de sa maladie, il se vit contraint de renoncer à la sainte communion ; ce fut pour lui un grand sacrifice, si bien que le premier vendredi, n’y tenant plus, il demanda avec insistance de pouvoir communier, s’imposant la privation de toute boisson jusqu’après avoir reçu la sainte hostie.

Sa parole favorite était : « Jésus est tout, c’est l’ami. Apportez-moi donc mon Jésus », l’entendait-on dire avec sa vivacité coutumière. Ces exclamations n’étaient que l’écho du vif désir de son âme de s’unir au Maître et ses nuits devenaient ainsi une continuelle communion spirituelle, une préparation de tous les instants à la visite de l’hôte divin. Près de son lit, il avait fait placer une petite carte postale reproduisant le tableau bien connu d’Ary Scheffer : St Jean reposant sur la poitrine de Jésus. Il disait souvent aux visiteurs en leur montrant du doigt cette image : « Voilà mon tout, ma vie, ma mort et mon éternité ». Ces sentiments, qui ne quittaient jamais le vénéré malade, ne sont-ils pas à la fois la preuve et la manifestation d’une vie intérieure intense et fervente ?

Faire la volonté de son Père était la disposition constante du Cœur de Jésus ; accepter pleinement la volonté de Dieu était également la disposition intime qui dominait dans l’âme de notre R. P. Général.

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