05 octobre 2021
05 oct. 2021

Visite de la région canadienne

Visite de la région canadienne
Bien que petite en nombre, la région canadienne a un grand cœur qui s'efforce de servir ses voisins et de promouvoir le règne de Dieu.
par  Stephen Huffstetter scj
email email whatsapp whatsapp facebook twitter version imprimable

Deux ans après que la visite de la région canadienne prévue par la Supérieure générale ait été annulée en raison de la pandémie de Covid, les frontières du Canada se sont finalement ouvertes aux voyageurs en août et j’ai pu passer une semaine à rencontrer nos confrères SCJ canadiens en début septembre. Le Canada est l’un des pays les plus multiculturels au monde, et nos membres reflètent cette réalité. Le groupe de 24 personnes est réparti sur trois communautés locales différentes, et vient de 7 pays d’origine différents. La région s’est fixé comme priorité de renforcer les liens entre ses membres et de promouvoir une vie communautaire interculturelle et saine.

La communauté locale de Montréal (Québec) est francophone et comprend des Canadiens français de souche ainsi que des Dehoniens originaires du Cameroun et du Congo. Le père Gustave Lulendo N’dotony, le supérieur régional, y a son bureau ainsi que le secrétariat des bienfaiteurs et des missions. Plusieurs des prêtres travaillent ensemble pour la pastorale de plusieurs paroisses voisines. La communauté accueille également des religieux âgés dont l’état de santé les oblige à se retirer du ministère à plein temps. Pendant la pandémie, de nombreuses paroisses ont été complètement fermées, et plus tard, les messes et les rassemblements ont été limités à seulement 10 à 25 personnes. Lentement, les paroisses commencent à revenir à la vie. La Visitation est une église pittoresque sur les rives de la rivière Prairies et a été très demandée pour les nombreux mariages qui ont dû être reportés en raison des restrictions du Covid. Nos pères y sont occupés tous les week-ends depuis que les grands rassemblements sont autorisés.

L’ancien petit séminaire de la région, le Séminaire du Sacré-Cœur, est maintenant une école secondaire mixte très respectée qui dessert les petites villes près de Pointe-au-Chêne. Bien que les Dehoniens n’enseignent plus à l’école, la région s’est efforcée de maintenir l’esprit dehonien vivant et fort par des efforts de sensibilisation à la mission auprès des étudiants, du personnel et du conseil d’administration.

Ottawa a longtemps servi de centre pour les professeurs dehoniens qui ont enseigné dans les universités de la région, notamment à l’Université Saint-Paul. La plupart d’entre eux ont pris leur retraite, mais restent actifs dans le cadre de divers ministères pastoraux. Le dimanche, la chapelle communautaire ouvre ses portes au voisinage et un groupe dynamique de fidèles a établi de nombreux liens de prière, de foi et de soutien. Comme beaucoup d’autres, les contacts ont été très limités pendant un certain temps, et les gens sont restés en contact grâce à la diffusion en direct. Le père Paul Tennyson sert une vaste clientèle en tant qu’aumônier du Perley Veteran’s Health Center, un endroit fortement touché par la pandémie de Covid dès le début de l’épidémie au Canada. Comme Ottawa compte plusieurs bonnes universités à proximité, la communauté a régulièrement accueilli des SCJ étrangers venus faire des études. Le père Paulin Makala, du Congo, vient de terminer ses études en résolution de conflits, et le père Guy Betrand, du Cameroun, vient de commencer un diplôme en théologie biblique. Le père Greg Murray vient de commencer à servir deux paroisses de l’autre côté de la rivière des Outaouais, dans le diocèse voisin de Gatineau.

Toronto a une seule communauté locale mais deux maisons dans des quartiers différents de la ville. Thomas More est une paroisse active et multiculturelle, avec des paroissiens immigrés de plus de 30 pays d’origine différents. Les trois SCJ qui y travaillent sont originaires d’Indonésie, du Brésil et d’Inde. Holy Rosary était l’église d’entrée pour de nombreux Portugais, et la liturgie est toujours proposée dans cette langue. Dans la maison communautaire de High Park, les Dehoniens tendent la main aux migrants et aident au travail pastoral, y compris un ministère à l’échelle de la ville pour la communauté indonésienne. Malgré la distance et la diversité du ministère, la communauté fait un grand effort pour que chacun soit investi dans le ministère de l’autre, même si ce n’est que de manière modeste. Ils insistent sur le fait que tout leur ministère doit être identifié comme un engagement communautaire dehonien.

Bien que petite en nombre, la région canadienne a un grand cœur qui s’efforce de servir ses voisins et de promouvoir le règne de Dieu.

Inscrivez-vous
à notre bulletin d'information

S'INSCRIRE

Suivez-nous
sur nos pages officielles

 - 

Inscrivez-vous
à notre bulletin d'information

Lisez la Politique de confidentialité et veuillez nous écrire à :